Le 1er septembre, un nouveau départ pour des milliers d’enfants en Israël

Un nouveau départ ? Pas pour tout le monde

Le 1er septembre marque un nouveau départ pour des milliers d’enfants en Israël. Pour beaucoup, c’est un jour plein d’excitation et de renouveau. Mais pour d’autres, c’est un jour qui suscite l’anxiété et la tristesse. Dès le début de l’été, on peut voir cette différence dans les yeux de nombreux enfants.

Pendant les récréations, les conversations entre les enfants révèlent des mondes différents. Certains parlent avec enthousiasme de leurs vacances en Israël et à l’étranger, de leurs séjours dans des hôtels et des gîtes, et de camps de vacances passionnants. D’autres restent silencieux, essayant de cacher le fait que même un camp de vacances subventionné par l’école est hors de leur portée. Ce silence est lourd de sens et douloureux.

Pour de nombreuses familles, les grandes vacances sont un défi financier et émotionnel. Les parents font de leur mieux pour offrir des expériences à leurs enfants – une sortie au parc, une journée à la plage, une glace à la fin de la journée. Mais l’expérience des achats pour la nouvelle année scolaire reste un rêve lointain. À la place, ils cherchent des solutions créatives, comme le partage de fournitures d’occasion, dans l’espoir de trouver un cartable et des fournitures de base pour leurs enfants.

Témoigner du respect et redonner de l'espoir à des milliers d'enfants

Au sein de l’association Hasdei Naomi, je vois de près cette détresse. Des familles viennent nous voir, gênées, demandant de l’aide pour de la nourriture, du matériel de puériculture et, en particulier à cette période, de l’aide pour s’équiper pour l’école. Nous nous efforçons de pallier non seulement leurs besoins de base, mais aussi de leur témoigner du respect et de leur donner de l’espoir.

Mon père, le Rav Yossef Cohen, président de l’association, a créé le projet « Cartable Rempli » il y a plus d’une décennie, précisément pour ces raisons. Le projet fournit du matériel scolaire aux enfants de familles à faible revenu. L’idée est née d’un souvenir personnel douloureux : enfant, il allait à l’école avec un sac en plastique au lieu d’un cartable, car il n’avait pas les moyens d’en acheter un. Cette expérience l’a conduit à s’engager à ce que d’autres enfants n’aient pas à vivre cette même humiliation.

Des yeux qui pétillent de joie

Quand je vois des enfants venir dans nos entrepôts, leurs yeux pétillent et ils choisissent eux-mêmes le cartable qu’ils veulent. Ils ressortent avec des fournitures neuves et une friandise, mais surtout – avec un sentiment de renouveau et de joie. Cela me rappelle à quel point le don peut être puissant, et à quel point un seul sourire d’un enfant peut être significatif.

Alors que nous nous approchons du début de l’année scolaire, j’espère que nous nous souviendrons de ces enfants et de ces familles pour lesquels c’est une période difficile. Sachons tendre la main, apporter notre soutien et donner de l’espoir. Car au final, chaque enfant mérite de commencer la nouvelle année avec un sourire et un sentiment de sécurité.

Je suis reconnaissant d’avoir le privilège d’accomplir des actes de bonté chaque jour, et je souhaite à tous une année scolaire paisible, saine et réussie. Par-dessus tout, je suis fier de faire partie d’une famille et d’une organisation qui comprennent l’importance de l’égalité et du respect de chaque enfant, et qui travaillent sans relâche pour faire de la rentrée scolaire une expérience joyeuse pour tous.

Moshe Cohen, directeur de l’association Hasdei Naomi

Pour lire nos articles retraçant nos activités autour du projet cartables rempli, cliquez ICIICI, ou encore ICI.

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