Une enquête concernant l’influence de la situation économique sur les achats pour Rosh Hashana révèle que 52% de la population estiment que les dépenses baisseront de 10 à 50%, par rapport à l’année dernière. Parmi eux, 6% ont signalé que la conjoncture économique les avait contraints de réduire leurs dépenses de plus de 50%, en comparaison de la même période voici un an.
Le sondage, qui a été organisé par l’association Hasdei Naomi, sur un échantillonnage relevé à l’échelle nationale, montre qu’en raison de la situation économique, 15% des Israéliens préfèreront être invités chez des parents ou des amis pour limiter les dépenses. 6% ont précisé qu’ils n’auraient pas d’invités pour les repas de la fête afin de limiter leurs frais.
Yossef Cohen, le président de l’association Hasdei Naomi, signale que 28% du public ont indiqué que les frais engagés pour les produits alimentaires en l’honneur du nouvel an s’élèveraient à 500 shekels, 19% entre 500 et 800 shekels, 18% de 800 à 1000, et 26% à plus de 1000 shekels.
L’association Hasdei Naomi distribuera à l’approche de la fête quelque 10000 colis de nourriture aux nécessiteux, pour un poids total de 500 tonnes.
Un sondage effectué sous l’égide de l’association Hasdei Naomi sur l’influence de la conjoncture économique sur les frais engagés pour les achats de produits alimentaires à l’occasion de Rosh Hashana, et réalisé par l’institut «Moutaguim», auprès d’un échantillon représentatif de 500 personnes, établit que 52% des Israéliens débourseront moins d’argent que l’an dernier. Parmi eux, 31% ont précisé que les dépenses diminueraient de 10 à 20%, 15% l’ont évaluée entre 20 et 30%, et 6% des personnes interrogées ont estimé qu’elles seraient inférieures de plus de 50% aux dépenses pour le nouvel an précédent. 4% ont affirmé que les dépenses allaient augmenter cette année, et 44% ont déclaré que la situation économique n’influerait pas sur eux.
Ce qui est remarquable, entre ceux qui ont signalé que la situation économique allait faire diminuer leurs dépenses de 50% et plus en comparaison de l’an dernier, c’est que 1.7% sont des jeunes dont les âges varient entre 25 et 34 ans, alors que parmi les 65 ans et plus, ils sont 7.2%.
A la question si, en raison des trois jours de la durée du nouvel an (deux jours de fête et shabbat), les Israéliens comptaient prendre des mesures particulières pour réduire les dépenses, 15% ont répondu qu’ils préfèreraient être invités chez des parents ou des amis afin de diminuer les frais. 9% répartiront leur budget prévu pour deux jours de fête sur les trois jours qu’elle durera. 6% éviteront d’inviter des amis aux repas de la fête, et 1% seront contraints pour la première fois d’accepter une aide alimentaire d’une association caritative en raison de la situation économique.
69% ont répondu que la durée prolongée de la fête ne les affecterait pas sur le plan financier. Sur les personnes qui ont indiqué que la situation les obligerait à se faire inviter chez des amis ou des parents pour la fête, il est remarquable de constater que 26% sont des habitants de Jérusalem, contre 13% de la région de Dan, et 6% du Sharon. Parmi ceux qui ont indiqué qu’ils allaient être pour la première fois obligés de se faire aider par une association de bienfaisance, 5.3% habitent Jérusalem contre 0.5% seulement dans la région de Dan.
Au sujet du budget familial réservé aux produits alimentaires à l’approche de Rosh Hashana, il sera pour 11% des interrogés de 300 shekels ; il variera de 300 à 500 shekels pour 17% d’entre eux ; de 500 à 800 pour 19% des sondés ; de 800 à 1000 shekels pour 18% ; de 1000 à 1500 pour 11% ; et de plus de 1500 shekels pour 14% des participants. (10% ont refusé de répondre).
Un phénomène se distingue parmi ceux qui ont répondu que leur budget s’étalerait de 300 à 500 shekels, quand 22% sont des habitants de Jérusalem et 9% des habitants du Sharon.
Yossef Cohen, le prédisent de l’association Hasdei Naomi, indique que 10000 colis de denrées alimentaires seront distribués cette année aux nécessiteux. La répartition sera exécutée sur l’ensemble du territoire, et elle représente une augmentation de 7% en comparaison de la même époque l’année dernière